Camariñas

La ria de Camariñas abrite les ports de Muxia et Camariñas. La pêche y est très active.
La marina de Muxia est grande, et très peu remplie. Celle de Camariñas est plus petite, mais très animée grâce à la présence du Club Nautico et de son bar restaurant. Nous y avons établi notre quartier général.

La ville est un peu surprenante. Elle semble avoir été construite dans les années 60, avec des maisons de toutes les couleurs, qui cohabitent avec d'authentiques maisons galiciennes , mais sans aucune cohésion.


	Muxia

Une des curiosités du paysage galicien est le grenier (hórreo galego). Ce sont des constructions en pierre, ou en bois, plus récemment en béton, dans lesquelles étaient stockées les céréales.
On les connaît depuis le le XIII ième siècle. Ils sont protégés depuis 1973. Le plus long mesure 37,05m. On les trouve aussi bien en plein champs, qu'en ville.




Ces horreos sont partie intégrante de la culture galicienne, on en trouve des représentations amusantes .

De nombreuses promenades sont possibles autour de la ria. Nous avons choisi de traverser la lande jusqu'au phare de Cabo Vilano qui balise la Costa da Morte.



Ces 3 cartes affichées dans le phare, présentent les principaux naufrages, qui ont valu à cette côte son nom de Costa da Morte...
L'accès au phare se fait par un couloir couvert afin d'être praticable par tous les temps.

Quand nous avons échoué le bateau lors de l'épisode de l'arbre, nous avons rencontré Manuel.
Manuel

Il nous a expliqué que nous étions à la veille de la St Jean et qu'il préparait, avec son équipe, une grande soirée. Qui dit St Jean, dit grand feu.

Une construction est érigée, qui représente une curiosité locale.
Puis, on y met le feu, le soir de la St Jean, et voilà, ce qu'il en reste....

Un gros tas de cendre !

Lâchement, nous n'assisterons pas à cette flambée. Nous étions retournés à la marina pour sortir le bateau avec le portique et n'avons pas eu le courage de revenir à pied.

Le portique patinait et ne pouvait plus sortir de l'eau. C'est paraît-il habituel, alors Xavier, le préposé, est allé chercher un tracto-pelle pour remorquer l'engin.
Nous décidons de fêter ça autour d'une bière au Club Nautico et, surprise !

Ici, comme partout en ville, on fête la St Jean. Non seulement on nous offre à boire, mais aussi les sardines grillées. Ramon, le maître de port, nous prend en charge et nous alimente copieusement.

L'ambiance musicale est assurée par un groupe local dans lequel les jeunes occupent une large place.

Son nom :

A suivre...

.....Suite

Plaisance "belle époque"
Au Marché
Production "diversifiée" au marché : chaussures, haricots...	Camariñas est reputée pour ses dentelles, jusque sur les ombrelles.
Promenade à la conserverie Boya, qu'un voisin de ponton nous a recommandé pour la qualité de ses produits.

Nous sommes le 29 juin.
Nous espérons partir demain matin, de bonne heure, direction Port Médoc. Depuis 2 jours, le temps s'est dégradé. Vent fort de Nord et pluie ne nous incitent pas à prendre la mer. Il va pourtant falloir y aller si on veut arriver à temps pour réception notre petit bonhomme qui va nous accompagner sur le canal.

Nous allons ressortir les cirés de la penderie, ils n'ont pas beaucoup servi jusqu'à maintenant.