Laurette et la Covid



Je me présente; je m'appelle Laurette.

Beaucoup d'entre vous me connaissent.

J'ai navigué avec mes maîtres sur Aïta Péa Péa, il y a quelque temps déjà.

Mais pas de navigation depuis ce temps- là, à cause de la maladie. Dix-neuf mois sans naviguer ! Vais-je y arriver ? Et mes Maîtres ?


C'est super de partir avec eux. J'ai mon porte-avion, en fait c'est mon sac de transport pour prendre l'avion et voyager près de mes maîtres.

Porte avion de Laurette Lérins vues d'avion
Iles de Lérins


Nice, Lisbonne.

Lisboa En quittant Lisbonne.


Puis Ponta Delgada dans l'île de São Miguel, aux Açores, pour une escale de vingt-quatre heures.

Longue file devant l'aéroport. Vérification des tests PCR.

Ce n'est pas grave.

Je suis perchée sur les sacs de mes maîtres et j'accepte quelques caresses, quelques, de gentilles personnes qui ne possèdent pas d'animal suceptible de me voler l'amour des miens.


Mais, des espèces de cosmonautes les orientent vers un laboratoire....

Je les sens inquiets: TESTS. Leurs tests de France auront dépassé soixante-douze heures avant d'atteindre Santa Maria.

"Pouette pouette, camembert" expression adoptée par Mahée, grâce à Jules.

Ah ! Mahée et Jules sont les petits enfants de Philippe et Cathy, et mes copains. Ils me manquent.


Dans le premier article du site, Philippe racontait la semaine dernière, que ce n'était rien ,ces tests !

Ah ! Ah ! Faux ! Je les ai vus . Mes maîtres n'étaient pas en bonne forme dans notre appartement de Ponta Delgada, malgré la vue sur mer.

Avaient-ils été en partie décérébrés ?

Pour vous le prouver : ils ont mangé une soupe apportée, cartonneuse qu'ils n'ont pas appréciée du tout. Même pas un petit resto pas cher conseillé.... j'étais inquiète.

Cathy a allumé la télévision  pour regarder (non pardon, pour travailler sa langue portugaise) une série américaine connue d'elle, sous-titrée en portugais.

Mais toujours pas de phonétique ou de prononciation.

J'ai bien aimé cette nuit- là :je les rassurais.


Le lendemain, en fin d'apès-midi, après une belle promenade à São Miguel, départ pour Santa Maria.

Les bagages sont enregistrés.

Et l'on me pèse dans mon porte-avion.

Sur les lignes intérieures des Açores, 4€ par kilo de chien pour voyager. Je déteste cette expression !


Un dame hôtesse a surgi de nulle part pour vérifier que j'allais bien. Mon panier lui semblait trop petit; d'après cette Dame,. je ne pouvais pas me retourner.

Elle ne m'avait pas vue en vol quand j'étais sur le dos et que mes maîtres me papouillaient !

Cela me paraît long , ce temps sur le tapis qui mène les bagages à l'avion. Et si j'étais expédiée en soute ...

" C'est la première fois ?" Je ne comprends pas sa question. Nous venons de  Nice, via Lisbonne, puis ici , P. Delgada..Et les fois précédentes...

Je regarde Cathy : gros clin d'oeil, j'ai compris; on fait profil bas et j' accepte Mes croquettes données par La Dame... La torture est terminée.

 Des dizaines de vaches traversent l'Atlantique, des Açores  à Lisbonne ou à Madère, vivantes !

Et l'on m'ennuie dans mon porte-avion d'Amour pour 20 minutes de vol. Quel est ce monde ?

Santa Marie vue d'avion
Santa Maria

Arrivés sur le port de Vila do Porto, les odeurs me reviennent.

Aïta Péa Péa est toujours à sa place.

Bem vindo !
App sous la lune


LAURETTE