São Miguel, Ilha Verde


Nous retrouvons Frédéric qui s'est cassé le pied. Il est bloqué ici, son équipage a débarqué. Initialement, nous devions ramener Frida ensemble, à Marans. Il n'en est plus question, nous l'aidons à désarmer le bateau qui passera l'hiver ici. Gros chantier sur un tel "engin". La taille des voiles n'a rien à voir avec Aïta Péa Péa. Nous embauchons Laurent, voisin de ponton, pour nous aider à les plier.



 Nous ne sommes pas trop de 3. Chef Frédéric supervise les opérations en se déplaçant à cloche-pied.

Le  soir, nous nous invitons à son bord pour lui éviter de faire la cuisine, et essayer d'épuiser les vivres frais. Nous ferons une distribution avant son départ afin de ne rien perdre.

Il nous faut aussi penser à notre hivernage. Nous profitons du beau temps pour faire prendre l'air à notre spi. Cette année, il n'est pas sorti de son sac.



Quelques jours plus tard, Frédéric sera rapatrié par son assurance. Il espère revenir cet hiver s'occuper de Frida.


Ponta Delgada, vous connaissez, on en a déja parlé.
Alors, nous allons parler de São Miguel, île principale des Açores, puisque sa capitale s'y trouve. Tous les açoréens ne sont pas d'accord avec ce qualifcatif de "principale", et plus particulièrement ceux du groupe central, et plus précisement, du Triangulo (le triangle: Faial, Pico, São Jorge). Mais cela est.
Notre promenade vous montrera le côté occidental de São Miguel.
Il y a deux ans, nous avions eu la chance de voir le Lago do Fogo. C'est un lac de cratère, très souvent dans les nuages. Cette année, la météo est avec nous, et nous pouvons de nouveau l'admirer.



Le second lac sera celui de Furnas. Là encore, c'est un lac de cratère. L'activité volcanique est nettement perceptible dans les caldeiras, comme nous l'avions montré l'année dernière.


Des aires de pique-nique sont aménagés et sont très fréquentées le week-end.




Le ministère de l'environnement rachète progressivement toutes les terres disponibles autour du lac et crée un ainsi un domaine protégé. Des nichoirs à chauve-souris sont installés dans les arbres, des sentiers sont aménagés.



 

En route pour les lacs de Sete Cidades.
Les lacs de Sete Cidades, parmi les plus beaux des Açores. Au premier plan, le lac vert, au second plan, le lac bleu.
Cette photo est un grand classique des photos souvenirs. On la retrouve en carte postale. Pour peu que la lumière soit belle, peu de gens y résistent, nous ne faisons pas exception.

A cet endroit, un hôtel a été construit dans les années 80 : le Monte Palace. Il a fait faillite après une année d'exploitation. La banque à laquelle il appartient a maintenu un sytème de surveillance avec chiens et vigiles pendant plusieurs années. En 2005, elle y a renoncé, l'immeuble de grand standing a été pillé, faïences, marbres, fenêtres... C'était le premier palace des Açores....








L'église de Sete Cidades est décorée pour une des nombreuses fêtes religieuses qui ponctuent la vie des Açores.



En repartant, nous croisons un troupeau qui se rend à la traite. De nombreuses bêtes, nous coupons le moteur en attendant qu'elles passent. On se croirait en France, il y a des imbéciles qui nous doublent et essaient de forcer le passage. Quelques vaches paniquent et dépassent le lieu de la traite. Il faut leur faire faire demi-tour et elles se retrouvent face aux voitures qui les avaient effrayées, voitures qui sont quand même obligées de s'arrêter...

Dans le lointain, se dessine Santa Maria, notre prochaine et ultime escale de l'année.