SANTA MARIA, LE RETOUR



Ça sent la fin.
Il faut songer à vider le bateau, le préparer pour l'hivernage. Pour la deuxième fois, Aïta Péa Péa passera l'hiver à Santa Maria. Nettoyage de fond en comble, chasse à tout ce qui est périssable, aération de tous les équipets  etc...
Nous faisons sécher les voiles avant de les remiser.

Aïta Péa Péa est sorti de l'eau. Il va être nettoyé puis installé sur son ber.

Pendant ce temps, sur le port des pêcheurs, les préparatifs de la fête du Saint Patron sont en route.Des jeux sont installés pour les jeunes; celui qui a le plus de succès est une version horizontale du mât de cocagne, pour aller décrocher une canette de coca.


Dans le public, comme sur la scène, l'ambiance est festive. Les musiciens ne jouent pas de reprises de groupes internationnaux, mais que des morceaux originaux qui ont un grand succès. Ils font intervenir les spectateurs, racontent beaucoup de blagues , que malheureusement nous ne comprenons pas, mais qui ont un grand succès. Une fois encore, on sent très fortement l'identité açoréenne.

Nous ne pouvons pas quitter les Açores sans une dernière promenade à travers l'île.








Le soleil se couche sur Aïta Péa Péa. Demain sera un autre jour; les matelas sont en cathédrale, tous les équipets ouverts, le moteur vidangé, les voiles rangées.... à 6h00, José le taxi nous emmenera à l'aéroport. Nous reviendrons cet hiver, bricoler un peu. Pour éviter le spleen, pensons à ceux qu'on n'a pas vu depuis 4 mois et que l'on va retrouver avec bonheur.