Notre vaillance
n'ayant pas de limite (pour le moment), nous n'avons pas atteint
Alicante ,car nous l'avons évitée : le vent d'Est, portant et constant,
nous a invités à continuer jusqu'à Almeria, 330 M au lieu de 200.
L'entrée dans le port Aguadulce (près d'Almeria, trop grosse ville pour
nous) fut difficile :
Nous savions exactement où nous étions par nos vérifications
personnelles et GPS, mais impossible de trouver l'entrée du port, les
feux auraient dû être visibles à 5 M. Nous avons avancé, toujours rien;
c'est impressionnant d'aller vers la côte. Des réverbères, des routes
qui montaient, descendaient, du traffic. Nous avons failli attendre le
lever du jour en tournant en rond. Puis, nous avons découvert à l'aide
des jumelles deux petits lumignons, à 1mètre de haut et derrière eux,
une boîte de nuit avec des projecteurs multicolores qui éclairaient la
mer! Quai d'accueil; de la place, on retire harnais, cirés, ouf, un peu
fatigués; 2 nuits de nav complètes, plus 3/4 d'une autre et cette
dernière à 2 pour l'atterrissage.
Re-ouf, au lit.
Cette Costa Del Sol est très aride et de nombreuses et énormes constructions dévorent la falaise de jour en jour.
Après 1 h de marche environ, enfin une boîte pour un courrier postal. Et oui, j'aime toujours le papier... L'odeur est différente de celle d'un mail. Puis un supermercado, prix divisés par 2 environ. Quelques conserves de moules à l'escabèche et des petites soles fraîches que nous dégusterons le lendemain en navigation. Puis un petit resto à 10€.
Aguadulce mérite bien son nom.
Nous avons rempli l'une de nos vaches (réservoir d'eau) d'une eau tellement douce qu'on la croirait issue d'un adoucisseur.