04/06/2013

MEMOIRES D'EPOXIE (1)

Mes maîtres ont parlé de moi quand ils ont eu des réponses sur leur dog, ou bog, ou blog ( ?). Je n’ai pas compris, mais une amie et Jules ont demandé de mes nouvelles ; donc j’ai décidé d’écrire à mon tour.
Mahon, le 03 Juin 22h00. Je profite d’un instant de tranquillité pour vous relater mes pensées.
Je n’ai rien à reprocher à mes maîtres, pour le moment. Ça a été dur pour moi, au début : je n’avais plus l’habitude de naviguer plus de quelques heures depuis l’acquisition de notre super APP. Et comme on naviguait au près, j’étais plutôt mal. Je n’ai pas vomi, ce n’est pas mon genre, mais je ne savais pas où me mettre : dans une couchette, dans mon tapis flambant neuf, je haletais. Mais je buvais. Et ma maîtresse de dire : « c’est bien Epoxie, tu bois ! » . Ce n’était pas la première fois que j’entendais ces, ses, leurs paroles. Une de leur principale préoccupation, comme mon pipi et mon kk que j’ai toujours fait à bord en navigation, ou au port, même en rentrant de « bordée», c’est comme ça qu’ils disent, je faisais sur le pont, d’où mon surnom « Super Chien de Bateau ». Mais je les aime quand même. Et après ces quelques navigations difficiles de Cannes aux Saintes Maries, nous avons traversé pour Minorque. Et là, je me suis sentie zen. J’ai rajeuni de 5 ans, peut-être plus ; plus peur du moteur, ni du spi (facile), ni du près avec du force 6 à 7. A l’avant, ça bougeait trop, même dans les bras de ma maîtresse. J’étais bien dans mon tapis, dans la cabine arrière. Des envies intestinales au milieu de la nuit ? Pas de problème, il y en a toujours un des deux disponible quand l’autre dort.
Et (chut), j’arrive à leur voler plein de nourriture. Mes maîtres ne croyaient pas à ma réadaptation.
Le meilleur moment : la playa, trop rare, pour l’instant. J’attends les calas du Sud de Minorque avec impatience : une heure de navigation, une journée de plage.
Quand on n’est pas en traversée, très souvent je dors avec eux. Rêve de chien !

Epoxie

Epoxie
P.S. : La plupart de mes copains de bateau, obligent leurs maîtres à ne naviguer que la journée, sans grande traversée, car ils doivent descendre à terre impérativement.