12/07/2013
MEMOIRES
D’EPOXIE (4)
Dimanche 7 juillet
2013 16h.
En Atlantique depuis mercredi 3. C’est parfois un peu long. Quand nous
sommes à terre, il nous arrive de marcher plusieurs kilomètres ; et
là, plus de promenade. Même pas celles dont j’avais l’habitude à
bord : le tour du bateau, seule, jusqu’à 16 ou 17 fois. Trop de houle
ces derniers jours.
Une sortie en laisse, avant-hier matin, en levant les pattes bien haut car
plusieurs bouts en travers du passage. Une odeur attire mon attention.
J’accélère et je trouve un petit calmar aux yeux bleus, échoué dans le
passavant. Un excellent petit déjeuner pensai-je. Mais c’c’était sans
compter sur la célérité de ma maîtresse qui l l’a attrapé avant moi, l’a
plongé dans un seau, pour essayer, en vain, de le ranimer. Quelle
tristesse!
Comme
il y a peu de bateaux en mer, mes maîtres dînent et déjeunent à table
dans le carré. Je viens près d’eux pour tenter de glaner quelques
miettes. Ça marche parfois.
Les quarts de nuits ou de sieste sont des moments exquis.
P.S. :
je les entendus mes maîtres, ils ont mangé le petit calmar et l’ont
trouvé délicieux.
C’est pâ juste !