LE LEST

La fabrication

Avant que les grosses chaleurs n'arrivent, il est temps de penser au coulage du lest.

Du plomb de récupération est fondu dans une marmitte sur un réchaud gaz.

Le plomb fond à 327°C, ce qui est assez bas. Cela ne demande pas une technique très élaborée, mais il faut être très prudent: la moindre goutte d'eau dans le métal en fusion provoque une explosion avec projection de plomb fondu.

 

 

De plus, les vapeurs toxiques nécessitent d'utiliser un masque respiratoire à cartouches.
Après écrémage en surface de toutes les impuretés, coulage dans le moule avec une petite casserole faisant office de louche.
Et voilà le travail!

11 kg en moyenne, encore 209 comme celui-ci, et le tour sera joué...

 

 

Une centaine d'heures plus tard, les 220 lingots n'attendent plus que les bras qui les chargeront dans les fonds.

Etape suivante : La mise en place.

La question épineuse était de savoir si la grue pourrait sortir le bateau lesté.

Après consultation de l'homme de l'art; il a été décider d'utiliser une grue de 50t à la place de la 35t qui avait descendu la coque vide.

Ensuite, il faut faire le "coup du yacht" aux copains; invitation autour du barbecue, mais après une petite séance de muscu.

2,2 T de plomb, y a pas de quoi avoir peur, surtout quand on ne le sait pas!

On commence par le chargement de la brouette autotractée de Didier.
Didier, le nez dans le guidon, part vers sa première livraison.
C'est parti. Jean-Mi fait le monte-charge.
Philippe, Jacky, Christian, Cédric font office de pont roulant.
Jérémy, Jean-Claude font le tapis roulant après qu'Emmanuelle a astiqué les précieux lingots.
Alexandre est le toboggan qui descend le lest.
Le pont roulant se renouvelle avec Jean-Claude.
ET VOILA LE TRAVAIL
Après l'effort, le réconfort.

Merci à tous, votre aide nous a été précieuse; elle a transformé cette journée qui aurait put être une galère sans nom, en un jour mémorable.

Pardon à ceux qui ne sont pas cités, ils ne sont pas oubliés.