LA MISE A L'EAU

Avant de rejoindre son élément, Aïta Péa Péa doit couper les racines qui avaient poussées au long de ces 4 années, 3 mois, 8 jours de séjour vert. 

Le "hangar" est démonté. La Bâche est encore utilisable après 2 ans en place, les bambous de la structure sont enlevés.
Le portique est démonté pour limiter la hauteur du transport exceptionnel.
Mais c'est encore l'occasion de faire la fête avec les copains, en attendant la suite...
Quand le bateau était arrivé, une grue de 35t l'avait installé. Quatre ans sans bouger lui ont fait prendre quelques kilos, mais ça ne se voit pas, il a toujours fier allure!

3t de plus nécessitent l'emploi d'une grue de 50t.

 

TROP FORT JEREMY!!!!

D'une seule main....

Le but de la manoeuvre est de mettre la dérive en place.

Nous avions tenté de le faire par l'intérieur, mais sans succès.

 A priori, pas de problème: on lève le bateau, on positionne la dérive, on met l'axe et le tour est joué.

Mais, c'était sans compter sur les ajustements...

 

 

Et trois heures après, toujours les mêmes qui essaient de faire entrer la dérive dans un puit qui ne veut pas d'elle.

Pas très doués les garçons?

Non, tous apportent leur bonne idée pour y arriver.

La voila enfin en place.

Encore quelques meulages des derniers obstacles, et elle sera opérationnelle.

Pendant ce temps-là, les groupies s'occupent autour du "bar".
L'épisode dérive clos, pour l'instant, le bateau s'envole en direction du camion qui s'était fait fort désirer.
Posé sur la remorque, le portique, le mât et la bome soignement immobilisés, Aïta Péa Péa est prêt à prendre la route.

Une fois encore, les copains ont été précieux. sans eux, on n'y serait jamais arrivés.

Merci à tous, ils nous ont donné du temps et leur présence a été d'un grand réconfort quand tout ne marchait pas comme prévu.

Le lendemain, sur l'aire de carénage de Cannes, démarrage des derniers préparatifs avant la mise à l'eau.

Brai-époxy sur les fonds d'échouage, peinture au caoutchouc chloré pour que l'antifouling accroche.

Puis antifouling érodable blanc.
C'est parti...
Il touche l'eau pour la première fois.

On ne pense même pas à ce que cela représente. dans l'instant présent, il faut tout vérifier, être sûr que l'on a bien travaillé, qu'il n'y pas d'entrée d'eau, que le moteur redémarre correctement, à sortir bien droit de la darse, bref à tout, sauf au bonheur d'être enfin sur l'eau, sur son bateau, après 2300 heures de travail!

C'est parti. Il sort tout droit en marche arrière, vire du côté qu'on demande, que du bonheur.

C'est le départ d'une nouvelle aventure.

Beaucoup de travaux restent à faire avant que le bateau soit totalement navigable.

Et il faut aussi obtenir la certification qui nous permettra de l'immatriculer.

Aïta Péa Péa a rejoint son mouillage estival de Agay.

Au programme, quelques travaux vont reprendre doucement, pour ne pas perdre la main; c'est l'été et il faut profiter du vent, de l'eau et du soleil. Ce sera donc aussi la prise en main du bateau.